Lorsque l’on débute sa généalogie, le but est généralement de « remonter » rapidement. Trouver le nom de son arrière grand-père, la date de son mariage, le lieu de son décès : en un mot, remplir l’arbre de dates et de noms. Il existe une autre façon de faire sa généalogie qui consiste à « étoffer » l’arbre c’est-à-dire le compléter à l’aide d’autres archives que les registres paroissiaux ou l’état civil.
Grace à ma formation et ma connaissance des archives, je saurai trouver rapidement les documents anciens susceptibles de compléter votre généalogie.
En voici quelques exemples :
– Archives militaires :
La conscription créée en 1798 a laissé dans les archives des listes de recensement bien pourvues. La fiche matricule permet de découvrir l’état civil de son aïeul, ses différents domiciles, son degré d’instruction, sa description physique, son parcours militaire. Ce document est indispensable pour effectuer des recherches au Service des Armées (Vincennes). Je peux également trouver dans ces archives les demandes de sursis, de réforme, les dispenses réclamées par les conscrits soutiens de famille, les dossiers de pensions aux Anciens Combattants, les décorations etc….
– Archives Notariales :
Nos ancêtres allaient chez le notaire beaucoup plus souvent que nous le faisons : contrats de mariage, baux, ventes et achats de terrains etc… Les archives notariales sont en général bien conservées. Les Tabellions (ancêtres des notaires publics), installés depuis 1696 dans les principales villes avaient pour mission de conserver les minutes de l’ensemble des notaires du baillage et d’en établir des grosses. Dans le Nord, par exemple, le Tabellion des villes et châtellenies de Lille, très bien conservé depuis le XVIème siècle (pourvu d’un index alphabétique) est très important pour qui a des ancêtres originaires de Lille ou de ses environs. Les Tabellions de Douai, Bouchain, Cambrai, du Quesnoy sont également très bien fournis en archives.
La déclaration de succession est un document important car elle permet de connaître les enfants reconnus du défunt, son ou ses épouses, son patrimoine (qu’il soit conséquent ou non), son état civil et d’autres renseignements susceptibles de vous informer sur la famille.
Le contrat de mariage, courant chez nos ancêtres même s’ils n’avaient que peu de biens, est une mine de renseignements. Il indique les noms et prénoms des parents, les biens apportés avec description des trousseaux, meubles et immeubles, ce qui donne une bonne indication de la position sociale. Comme les témoins sont souvent des frères, beaux-frères ou cousins, il donne également d’autres connaissances de la famille.
– Les recensements :
Les recensements permettent de retrouver la composition d’une famille, les lieux de naissance et liens des personnes qui la composent, ainsi que sur certains recensements, le nom des employeurs.
– Les archives judiciaires :
Si vos ancêtres ont fait appel à la justice, il est possible de retrouver les jugements : tutelle, reconnaissance, émancipation, changement de nom, reconnaissance de paternité, abandon, condamnation civile, divorce sont entre autres des jugements qu’il est possible de retrouver (dans la limite des délais de communication).
– Les journaux :
La consultation des journaux d’époque permet de se remémorer un fait, de se remettre dans le contexte de l’époque et d’obtenir parfois des détails sur un événement.