Avez-vous déjà pensé à faire votre arbre généalogique ?
Si tel est le cas, vous faites partie des 60% de personnes qui y ont déjà songé. Pourquoi un tel engouement ? Sans doute un besoin de retour aux sources, une recherche d’identité, un éloignement géographique qui suscite un besoin de rapprocher la famille ou la nécessité de retrouver des racines fortes mais peut-être aussi le plaisir de mener une véritable enquête policière… sont autant de raisons qui poussent les gens à se lancer dans une investigation généalogique. Il est vrai que la démarche est largement facilitée et n’est plus réservée à une certaine classe noble de la société comme ce fût le cas quelques siècles auparavant.
Mais au fait, c’est quoi un arbre généalogique ?
D’après la définition Wikipédia, un arbre généalogique est une représentation graphique de la généalogie ascendante ou descendante d’un individu. Voilà, vous savez tout, enfin presque ! La généalogie ascendante consiste à rechercher le plus grand nombre de ses ancêtres en partant de soi-même. On peut très vite atteindre plus de 500 personnes si l’on remonte jusqu’au début du XVIIIème siècle !
Quant à la généalogie descendante, elle consiste, à partir d’un couple d’ancêtres que vous choisissez, de rechercher tous leurs descendants qui sont donc aussi vos cousins. La dispersion géographique du dernier siècle rend la tâche parfois plus difficile. La recherche généalogique sur plusieurs générations se révèle vite être un vrai travail de fourmi et un parcours du combattant dont seuls les généalogistes maitrisent tous les rouages !
Jusqu’où est-il possible de remonter ?
Les possibilités de remonter de nombreuses générations sont très variables selon les individus, leurs origines géographiques ou les archives qui les concernent. Les risques « d’oublis » sont multiples. Ils peuvent être environnementaux, biologiques, météorologiques, humains… En effet, les guerres, les vers, les incendies, les tempêtes sont autant de facteurs qui peuvent faire disparaitre toute trace d’un individu dans les registres paroissiaux. En France, l’origine des registres paroissiaux est l’ordonnance de Villers-Cotterêts, du 10 août 1539 qui impose aux prêtres de tenir des registres des baptêmes. L’ordonnance de Blois en mai 1579 y ajoute les registres de mariages et de sépultures. Aussi il est assez rare de remonter au-delà du XVIème siècle avec ce genre d’archives. Mais heureusement, ce ne sont pas les seules sources d’archives consultables pour une généalogie : les archives Anciennes, comme les archives des Cours et Juridictions d’Ancien Régime, les Archives des Baillages, des Intendances sont autant d’autres trésors à explorer pour remonter le temps…
Comment travaille le généalogiste ?
Le généalogiste croise les sources qui vont de l’état civil aux registres paroissiaux en passant par différentes catégories d’archives qui peuvent être militaires, notariales, cadastrales, fiscales, judiciaires…. Un bon généalogiste va aller chercher d’autres sources complémentaires comme les archives du monde du travail, les archives foncières, la presse régionale qui vont permettre d’étoffer l’arbre et de retracer la vie quotidienne. Il peut être amené à pousser ses investigations au-delà des frontières, mais la recherche est toujours un passionnant voyage dans la mémoire familiale.
Une bonne idée cadeau !
L’engouement pour la recherche généalogique a vu naitre de nouveaux usages, notamment celui de la constitution du livret-mémoire où toutes les informations sont disponibles sur ce lien ! De plus en plus de personnes font appel à mes services pour me confier la réalisation d’un livret-mémoire, c’est-à-dire une biographie associée à la généalogie. Dans un premier temps, lors d’entretiens, mon rôle consiste à recueillir un maximum d’informations. J’enregistre, je prends des notes, je pose des questions ou laisse parler la personne. Cela se fait en rendez-vous au domicile ou à distance avec Skype mais aussi par téléphone. Je retranscris et rédige ensuite le plan et les chapitres. En parallèle, j’effectue la recherche généalogique qui vient compléter les souvenirs en précisant les dates et les faits : tel le mariage de Raymond et Simone qui a été célébré le jour des Moissons dans ce village, le décès de Marie, la grand-tante qui a eu lieu à cette date. Parfois la surprise est totale quand le recensement de la commune fait apparaître des enfants inconnus. Les recherches prennent alors tous leurs sens. Ensuite c’est la sélection de photos personnelles qui permettent de mettre des visages sur les noms. Après plusieurs relectures, j’organise la mise en page, l’impression et la reliure haute qualité du livret. Celui-ci peut contenir entre 50 et 300 pages !
Vous pouvez me contacter si vous souhaitez faire ce cadeau ou simplement vous faire plaisir et transmettre votre histoire pour laisser une trace dans les mémoires. Vous pouvez prendre rendez-vous par mail annie.wattier@orange.fr ou par téléphone au 06 20 92 42 65. Les devis sont gratuits.